Le Poulet, la Volaille.
Le Poulet, La Volaille.
Selon « La Symbolique des Aliments » de Christiane Beerlandt :
- Celui qui est friand de Poulet a besoin de survoler les choses avec plus de légèreté par moments, d’oublier un peu ce qui est plus difficile ou plus grave, de s’ôter cela de la tête ; à vrai dire, il préfère ne plus se faire de soucis ; il ferme les yeux sur beaucoup de choses ; il veut se détendre à présent et ose se permettre certaines choses.
- « Bah, nous verrons ça demain. »
- Or, il se peut que cet être humain soit trop nonchalant quant à certaines affaires ; cela se traduit souvent par ce genre de propos : laisse-moi donc savourer tranquillement, je ne me fais pas de souci pour l’instant.
- C’est quelquefois une réaction aux nombreux efforts consentis, dans la conscience (le plus souvent souterraine) qu’il reste encore beaucoup de choses en lui qui demandent une ‘solution’.
- Mais tout cela à la fois lui paraît trop, ou trop difficile…
- Peut-être a-t-il trimé trop longtemps sous une trop forte tension…
- Une concentration dans les lobes du cerveau antérieur ; un travail cérébral intellectuel ou simplement rationnel ; le fait de rester concentré trop longtemps ou trop pesamment sur ce travail cérébral ; une fixation, le fait de se focaliser sur quelque chose de façon obsessionnelle.
- Quoiqu’il en soit, il cherche maintenant à se détendre et a envie de Poulet.
- L’envie lui prend de pouvoir, pour une fois, étendre ses ailes, jeter tous les soucis par la fenêtre et faire un petit somme, ou rire un bon coup. Il veut pour un moment mettre de côté les problèmes et les questions épineuses (ou les nombreux travaux scolaires ou de bureau) et penser à des choses plus légères ; il veut un peu d’humour et d’amusement.
- Il est fort possible qu’il ne veuille plus PENSER à ce moment-là.
- Sa tête réclame le repos.
- L’envie de Poulet disparaît aussitôt qu’au lieu de se mouvoir dans la vie comme un moussaillon – réagissant par là à une tension souterraine d’arc fort fortement bandé – il accorde une importance radicale aux choses difficiles de manière à leur trouver une solution définitive.
- Le Poulet dit à l’être humain de bien OBSERVER, de ne pas tourner le dos aux choses sous-jacentes à résoudre pour que puisse s’instaurer une DETENTE DEFINITIVE, un sentiment de Libération intérieure.
- A présent, il approfondit les choses de façon conséquente et cesse de passer à côté de lui-même en cherchant en quelque sorte à atermoyer ou à éluder.
- Il devient résolu, sérieux et dit : « C’en est fini de ces fadaises, de cette tendance à fuir l’essence. »
- Maintenant, il prête attention à l’essence.
- Il révise certaines choses ; il réorganise son emploi du temps ; il apporte des changements en lui-même, et ainsi de suite…
- Il se prend résolument en main et résout toutes les questions difficiles à FOND.
- Viendront alors, comme par enchantement, la détente, l’humour… à partir de ses profondeurs, dans la joie et l’insouciance véritables, dès qu’il aura résolu sérieusement et correctement toutes les situations de vie discordantes et tous les problèmes.
- Celui qui a besoin de Poulet veut différer un peu, il veut échapper à la forte pression des choses, à leur approfondissement sérieux.
- Il veut « s’échapper un peu ».
- L’être humain devra trouver le juste milieu entre le sérieux et la détente, entre la profondeur et le superficiel, entre l’effort et la décontraction.
- Il lui faudra aussi et surtout trouver des solutions et apporter des modifications là où c’est nécessaire pour être en mesure, malgré les ‘tâches intellectuelles et autres activités’, de vivre la vie comme une ligne continue de détente et de bonheur.
- Celui qui a envie de Poulet veut ‘rire’ ; il veut se laisser aller, se détendre…
- Il se peut qu’il garde son arc trop longtemps tendu ; certaines choses demandent un nettoyage total, auquel toutefois il ne procède pas tout de suite ; il cherche un exutoire, une détente.
- Lorsqu’une personne a constamment besoin de Poulet, il est temps qu’elle examine fondamentalement sa problématique essentielle et qu’elle y apporte une solution radicale si elle ne veut pas vivre constamment, dans une plus ou moins grande mesure, avec un substrat de tensions et de problèmes (professionnels, émotionnels…) non résolus.
- Elle devra examiner sa vie de façon fondamentale, sans la fuir sur un plan plus superficiel, à un niveau élusif (= qui élude, esquive).
- Il est fréquent chez ces personnes que certaines choses soient trop pesantes… ; on veut s’en débarrasser, on veut en sortir un peu… on s’enfuit vers la surface, on mange du Poulet…
- On veut ‘oublier’ un instant les aspects difficiles…
- La clé réside dans ce qui suit : il s’agit de résoudre définitivement ce que l’on ressent encore inconsciemment comme ‘pénible’ ou épuisant pour la personnalité ; de ne pas stagner à la périphérie ; de ne pas fuir devant une solution fondamentale ; d’approfondir sérieusement certaines choses pesantes et de les régler.
- C’est alors seulement que le rire de cette personne sera un rire VRAI, un rire totalement sincère venant du plus profond de sa nature même d’être humain.
- L’on sera attentif à ne pas se charger continuellement de lourdes choses qui exigent beaucoup d’efforts…, au point qu’il faille en fin de compte imposer à l’esprit et aux pensées de se ‘taire’ pour cause de ‘surcharge’.
- Si l’être humain se met parfaitement au diapason de la Vie même de manière à cesser d’une manière ou d’une autre de se surcharger, de s’opprimer, de se restreindre, la Vie s’allège ; il n’existe plus de pesant fardeau sous-jacent.
- La vie devient plus légère et plus détendue (sans pour cela que l’on soit obligé de manger du Poulet) ; le sérieux et l’humour se fondent harmonieusement l’un dans l’autre.
- Le besoin de Poulet diminue.
- On n’est plus obligé de se résigner au fait qu’on n’a pas encore nettoyé ou résolu certaines choses en soi ; inutile de dire encore : « On verra cela plus tard car maintenant je ne vois pas de solution sur ce plan, mais nous n’allons pas nous faire du souci pour cela maintenant.
- Oublions tout cela un instant ou remettons-le à plus tard puis, en attendant, régalons-nous d’un bon petit Poulet… »
- A un niveau inconscient, certains choses à résoudre restent en suspens…
- En résumé, on peut dire qu’en fait les gens qui ont une forte envie de manger du Poulet aspirent à la détente, à une ambiance de légèreté et l’insouciance, à un brin d’humour et de plaisir.
- Ils doivent sortir de toute situation susceptible d’engendrer le stress et apporter une solution à toute zone de leur existence ou problématique de vie pesantes qui restent en souffrance à un niveau inconscient.
- On sera attentif à ne pas toujours tourner et retourner des problèmes dans sa tête !
- Le Poulet dit : « Envole-toi hors de tout cela, détends-toi, savoure et oublie tes problèmes… ! »
- Si l’être humain mène son existence de manière équilibrée, qu’il trouve une issue définitive à certaines choses et cesse de se surcharger l’esprit… il entre dans une existence à jamais plus légère et plus joyeuse ; dès lors il n’aura plus besoin de ‘prendre la tangente’ avec ses pensées, avec toute sa personnalité.
- Sa vie coule en un mouvement continu, sans stress, sans surcharge.
- L’autre extrême : celui que ‘dégoûte’ le Poulet, à qui il donne la ‘nausée’ (excluons en l’occurrence les gens qui n’éprouvent aucune attirance particulière pour le Poulet), demeure quelquefois dans des zones obscures qui provoquent des crampes d’estomac.
- On a peur des sous-sols ténébreux de la vie.
- On ne connaît aucun calme intérieur…
- Cet être humain devra trouver la solution à une sorte de sphère d’angoisse qui le tourmente inconsciemment.
- Il devra davantage devenir LUI-MÊME !
- Il devra trouver la confiance : dans les couches plus profondes de son être, dans la vie.