Les Olives.
Les Olives.
Selon la symbolique des Aliments de Christiane Beerlandt :
- L’Olive est comme une excavatrice souterraine qui travaille dans les profondeurs de la terre : elle va jusqu’au fond des choses.
- C’est un fruit extrêmement puissant.
- Un tantinet lente, car elle prend le temps, par exemple, de donner de l’ouverture aux mucosités dans les fosses nasales et les sinus en procédant à un nettoyage dynamique.
- Elle permet à la coulée vitale d’entrer par la base.
- Elle ne néglige pas les instincts fondamentaux mais elle les met au service d’un principe élevé.
- L’Olive travaille en profondeur, graduellement, sérieusement, solidement, jusqu’au fond.
- Elle ouvre le couloir pour laisser l’air entrer librement par l’intérieur de la base du nez : elle symbolise le dégagement, l’élimination radicale chez l’homme de tous les obstacles ; ceux-ci consistent en une certaine résistance critique par rapport à ce qui « entre ».
- Il est évident que l’homme est autorisé à considérer la vie avec une forte dose de bon sens et de critique saine ; cependant, lorsqu’une sorte de rejet, une répulsion, un « non », une critique, un refus d’admettre… prend le dessus, cela indique que l’être humain ne veut pas admettre complètement la vie même, qu’il ne dit pas inconditionnellement « oui » au courant fondamental de la vie en lui.
- Il freine la vie ; il se « bloque » ; il finirait par s’étouffer, par s’empêcher de respirer à cause de son attitude de refus et de résistance.
- Il se tient probablement à distance par rapport à son physique, à son corps ; possible qu’il renâcle sur certaines choses terrestres ordinaires.
- Il se meut à la surface de son être ; ce qu’il fait voir n’est parfois qu’une pâle ombre de lui-même.
- Il se peut qu’il s’élève un peu au-dessus du terrestre.
- L’Olive l’incite à se comporter d’une façon « normale, terrestre », à ne pas regarder de haut, à ne pas repousser le naturel…
- Dans certains cas, un rhume des foins ou une allergie peut attirer l’attention de l’être humain sur son refus d’admettre, d’intégrer certaines choses en lui ; il est même possible qu’il les dédaigne.
- Celui qui a une folle envie de manger des Olives est comparable à l’homme qui possède dans la structure de ses jambes la symbolique de la forme en O : il désire se trouver, il ne veut plus s’éviter…
- Il ne doit plus s’esquiver, tourner autour du pot.
- Il se fuit pour ainsi dire et doit à présent revenir pour se trouver nez à nez avec son noyau pur !
- Il doit maintenant se trouver fondamentalement !
- Il ne doit plus se remplir de ce qu’il n’est « pas », se garnir du « mensonge », d’une attitude et d’un emploi, par exemple, qui ne proviennent pas de son fond mais qui sont plutôt des imitations, des reprises de certains modèles sociaux, etc.
- Il n’occupe pas SA place ; il s’élude.
- Dans certains cas extrêmes il EST seulement l’Image.
- En quelque sorte, il se dit « non ».
- De ce fait, il aura la sensibilité à vif envers les gens et les faits du monde extérieur qui lui présentent le reflet des éléments en lui auxquels il répugne.
- Celui qui a très, très envie d’Olives aspire à avoir plus d’« oxygène », plus d’espace vital, plus de souffle de vie.
- Il devra respirer profondément et amplement pour lui-même, sans rejeter une partie de lui, sans vouloir se limiter à inhaler seulement une portion de la vie.
- Il doit s’arrêter sur l’essentiel, sur sa véritable nature fondamentale, indépendamment d’autrui.
- L’Olive lui dit : « Mastique bien et tranquillement : cesse de faire l’impasse sur toi-même. Descends dans tes abysses et sens-toi chez toi dans le cœur même de ta Nature. Recueille-toi. Ne passe pas trop rapidement sur les choses, sur toi-même. Surtout, ne te presse pas. Ne fais jamais rien pour faire plaisir aux autres si c’est pour t’éloigner de toi-même ! Creuse ton fond, ne reste pas en surface, ne traîne pas dans les couches d’apparence. Approfondis-toi et branche-toi définitivement sur ta véritable nature, sur ton Noyau intime. C’est seulement ainsi que la vie pourra arroser librement jusqu’au moindres canalicules de ton être : permets maintenant à TON Noyau profond de se révéler à toi. Ne cultive pas ton côté épidermique. Ne fais pas comme si la vie en profondeur n’existait pas. Ne t’accroche pas à une image factice. Sois toi-même jusqu’à l’Os. Ne te détourne d’aucun constituant essentiel de ton être. Tu dois prendre possession de ton corps, entièrement et fondamentalement de ton corps, et t’y reconnaître dans toute la pureté de ton essence. Arrête de te soustraire à certaines choses. Tourne-toi vers tes profondeurs et libère-toi aux endroits où tu te trouves « bloqué ». Ne crains pas de descendre jusqu’au tréfonds de ton âme. Ne t’en détourne pas. Ressens-toi jusqu’au fin fond de ton être et vois les richesses, la bonté et la pureté qu’il recèle ».
- Et l’Olive d’ajouter : « Le véritable Amour de soi te permet de détruire toute résistance au flot de la vie, à ce courant qui entend nettoyer tout blocage dans ton corps. Ne persiste donc pas dans de vieilles habitudes, dans de vieux modèles, dans des mécanismes instinctifs de défense qui veulent que tout – le bien autant que le mal – soit tenu « à distance ». Rapproche-toi de tes Profondeurs, ressens-les, et OUVRE-toi avec amour, à partir de ces richesses infinies que renferment les profondeurs de ton être, de manière a permettre la fécondation par le souffle de vie. Tu te sentiras Libéré, approfondi et véritablement Vivant. »