Le Torticolis.
Le Torticolis.
Selon le « Dictionnaire des codes biologiques des maladies » de l’asbl Téligaté :
- Etym : Latin : tortum collum = cou tordu
- LO : Tort – I (semence) – Co – Lit
DEFINITION :
- Torsiondu coudue à un spasme musculaire.
- La contracture se constitue rapidement et provoque une position vicieuse de la tête, accompagnée de douleurs musculaires, limitantles mouvementsdu cou.
- Le cou est fléchi du côté atteint, un peu vers l’avant ou vers l’arrière selon les cas.
- La tête est tournée du côté opposéde la contracture.
- Il existe différents types de torticolis, et ses origines sont diverses : congénitale, infectieuse, traumatique, orthopédique, malformative ou neurologique.
- L’arthrose cervicale est souvent en cause, notamment chez la femme de plus de 35 ans et au moment de la ménopause.
- Sa forme la plus commune est due à une rétraction du sterno-cléido-mastoïdien, muscle jouant un rôle dans la rotation et les mouvements du cou.
- Il peut aussi toucher le muscle trapèze.
CONFLITS :
- Le conflit biologique est un conflit de dévalorisationet de déplacementcomme toutes les paralysies, dans un représenté de mobilisation active(il faut exécuter un geste, un mouvement), donc au niveau moteur en proposition prépondérante, en subissant une double contrainte antithétiquedans le sens antéro-postérieur, c’est à dire avant-arrière (et non droite-gauche), cette motricité intéressant le cou qui est la partie corporelle intégrée dans ce conflit.
- « Vouloir tourner la tête et être simultanément empêché moralement, souvent dans un climat de dévalorisation intellectuelle ».
- Par ex : Pour voir quelqu’un et en être empêché moralement = contrariété, on envoie au cerveau deux ordres contradictoires, vouloir regarder et ne pas regarder.
- Se sentir empêché de regarder par morale, timidité, honte…
- Impuissance à ne pouvoir s’accommoder d’une situation non désirée.
- Une partie veut aller de l’avant, l’autre vers l’arrière.
- Qui est devant alors que je voudrais aller vers l’arrière, j’y vais ou je n’y vais pas, je dois mais je ne veux pas.
- Conflit de ne pas faire (et de se détourner de ce qu’on doit faire selon les plus hautes valeurs, l’éthique, la philosophie, la religion…).
- Torticolis congénital : J’ai peur d’avoir des jumeaux – Je ne veux pas voir le danger – Je surveille mon affectif qui s’en va.
- Torticolis chronique récidivant : Conflit d’impuissance à faire ce que je veux et de devoir subir le pouvoir d’autrui dont je ne peux me dégager.
- Exemples :
– Ne pas embrasser le père mort qu’il ne voulait pas aller voir pour ne pas voir la mort arriver sur lui.
– J’ai dit non sans sonner la bonne explication. - Femme :
– Droite : pour ne pas détourner la tête vers l’homme qui m’attire, me séduit vraiment et qui est derrière moi.
– Gauche : pour ne plus se tourner vers des hommes enfants ou plus jeunes – pour ne pas regarder son enfant qui n’a pas le sexe souhaité.
FONCTION :
- Double contrainte pour le cerveau, pour laquelle la solution est la contracture dans le sterno-cléido-mastoïdien).
- L’immobilité permet de descendre le stress.
MOTS :
- Caisse(passer à la) →conflit du passage dans le col →torticolis congénital
- Magasin – conflit du passage (déclencheur de conflit de la naissance) – besoin de sortir sans pouvoir (ex. siège) – absence de l’accoucheur →tic, torticolis congénital.
VERBES :
- Tortiller : tourner autour de… un sens ou un autre, un côté ou l’autre.
Selon « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques Martel :
- Le torticolisdémontre, entre autres, que je vis de l’insécurité.
- J’ai des résistances à voir tous les côtés des situations que je vis.
- Mes muscles du couse contractent, mon couse raidit et je n’arrive plus à tourner la tête.
- Mon inflexibilité m’empêche d’apprécier l’aide que l’on souhaite m’apporter et qui aiderait à faire évoluer les choses qui me semblent difficiles.
- Je préfère garder la tête droite et associer mon mal à un « coup de froid ».
- J’ai intérêt à prendre conscience que cette froideur a plutôt touché mon cœur, provoquant ainsi un blocage d’énergie.
- Je peux aussi chercher à fuirune situation inconfortable qui me demande de m’affirmer et de prendre position.
- Il est aussi important que je m’arrête pour constater dans quelle direction je refuse de regarder ou quelle est la chose que je m’entête ou m’obstine à voir, dire ou faire, et qui fait « bien mon affaire »…
- Si j’acceptais de m’ouvrir à une nouvelle façon de voir les choses ou de nouvelles idées, ma vie en serait peut-être grandement améliorée et mon torticolisdisparaîtrait.
- Est-ce qu’il se pourrait qu’il y ait une personne, une chose ou une situation que je voudrais et que je ne voudrais pas regarder en même temps à cause de ma timidité, de ma honte, de mon sens moral qui est très fort ?
- Si la raideur empêche ma tête de tourner de gauche à droite, je peux me questionner pour savoir à qui ou à quoi je refuse de dire non.
- Si au contraire j’ai de la difficulté à dire oui avec ma tête, c’est peut-être que je rejette d’emblée de nouvelles idées.
- Mon corps me dit d’accepter de voir et d’apprécier l’instant présent et de reconnaître toutes les nouvelles choses qui font partie de ma vie.
Selon « La clef vers l’autolibération » de Christiane Beerlandt :
- Raidissement anxieux : sentiment d’insuffisance, tu ne peux ou tu n’oses pas t’approcher de la vérité profonde.
- Tu ne regardes qu’à gauche ou à droite, tu n’oses pas élargir ta vue.
- Tu te sens ‘coincé’, surtout émotionnellement.
- Tes conditions de vie extérieures, les situations ou les choses auxquelles tu t’accroches opiniâtrement, ne sont que le reflet de ton angoisse et de ton incertitude intérieure.
- Tu es trop entêté, mais surtout trop peureux pour ‘entendre’ ou pour ‘voir’ : tu fuis.
- Tu te sens trop petit pour assumer la pleine responsabilité : tu te sens incapable de parler avec Droiture, d’être entièrement sincère avec toi ; tu n’oses pas infléchir ta voie, tu as peur de ployer, tu fuis la vérité te concernant.
- Comme tu ne te fies pas à ton Moi intérieur, tu ne peux pas avoir une attitude flexible ; tu te cramponnes de manière contractée à des éléments hors de toi, qui doivent t’apporter de l’appui ou de la certitude.
- Tu méconnais ta propre autorité.
- Résistance dure, comportement agressif et opiniâtre : c’est une réaction à ton impuissance intérieure, mais ainsi tu t’enfonces toi-même et tu ne t’autorises pas à évoluer avec souplesse.
- Tu persistes dans ton point de vue avec obstination, sans écouter des faits qui pourraient être un enrichissement pour toi : te sens-tu tellement menacé ?
- Tu te coupes de ton essence affective intérieure, de ta nature ; tu gardes des tensions inutiles, tu es inflexible à ton égard.
- Bâtis ta vie sous la direction de ton Autorité intérieure et sens-toi vigoureux dans ton Être.
- Ne fuis plus ta sagesse intérieure, ni le message que les autres ont pour toi : ouvre-toi aux autres avec souplesse et avec amour.
- Ecoute tes sentiments et ta nature : ne force rien, débarrasse-toi de tous les fardeaux inutiles, de tout ce qui t’enserre.
- Détermine ton chemin avec assurance ; aie la flexibilité d’infléchir ta voie dans la direction dont tu sens intuitivement qu’elle est la meilleure pour toi, sans te freiner avec des pensées étouffantes ou conservatrices qui empêchent ton évolution.
- Voir aussi les textes sur la nuque.