La diarrhée
Intestins – Diarrhée.
- Déplacement trop rapide de la nourriture, de l’estomac vers l’intestin, sans avoir le temps d’être ingérée par le tube digestif.
Peut signifier que :
- La diarrhée peut être comme un soupir de soulagement après une période excessivement longue, pleine de tensions et de situations où nous avons tentés de retenir les choses de manière contractée.
- Nous redoutons d’être dans une situation où l’on cherche à nous emprisonner, où nous avons l’impression de tomber dans un guet-apens. Nous craignons que l’on prenne le pouvoir sur nous, parce que nous ne ressentons pas notre propre enracinement. Nous nous sentons faibles et incertains, pas assez profondément ancrés.
- Nous préférons fuir une réalité désagréable pour nous, car nous pensons que nous serons incapables d’y faire front.
- Face à une situation nouvelle ,nous souhaitons peut-être l’éviter. Ce flot de nouveautés nous submerge et nous n’avons pas le temps de les intégrer / digérer.
- Nous pouvons nous sentir pris au piège et cela exacerbe notre sensibilité intérieure. Nous sentir coincés, nous donne envie de courir vers une liberté absolue. C’est irrépressible ! Et nous pouvons être agressifs avec quiconque voulant brider cette liberté.
- Différentes émotions nous habitent et nous empêchent de nous exprimer vraiment :
– le rejet de nous-mêmes
– le désespoir
– l’autosabotage : nous nous en prenons à nous-mêmes.
– une vision négative de notre personne : nous nous sentons très moches physiquement ou mentalement.
– la culpabilité
– la sensation d’être dépassés par les événements.
– l’angoisse : elle provient de notre manque de confiance en nous.
– la nervosité. - Nous éprouvons le besoin de vivre quelque chose de différent de ce qui nous nourrit actuellement et ne nous convient plus.
- Le REJET sera la première cause de diarrhée :
– l’idée du rejet : le fait d’y penser.
– les sentiments de rejet.
– la peur de se sentir rejetés.
– le désir de rejeter les autres et les choses de toutes nos forces. - Les détails nous absorbent et nous oublions d’avoir une vue d’ensemble sur une situation créant un sentiment de malaise et d’impuissance.
- La diarrhée peut nous permettre d’évacuer rapidement les émotions négatives qui nous envahissent, et ainsi nous éviter d’être submergés.
- Il est important d’écouter la vie et ses signaux. Malheureusement, certaines personnes l’oublient et la diarrhée spontanée apparaît pour nous rappeler qu’il ne faut pas fuir.
Objectifs :
- Écoutons notre intuition et acceptons de prendre le temps de sentir et d’écouter notre cœur.
- En nous observant, nous déterminerons les événements qui se passent dans notre vie, et nous assimilerons et intégrerons les situations qui construisent notre existence, en douceur.
- Ralentissons notre rythme. Réalisons que nous passions tout droit (comme les aliments dans notre tube digestif), sans prendre le temps de voir les merveilles qui font notre vie.
- Notre corps nous avertit :
– que nous devons faire confiance à la vie.
– que l’on nous soutient dans nos choix.
– que personne ne nous abandonne. - Prenons notre place dans l’espace avec assurance.
- Sentons nous solides et en sécurité en nous-mêmes. La menace n’existera plus alors, et nos angoisses s’estomperont.
- Libérons-nous de toutes entraves et soyons libres. Nous sommes très bien tels que nous sommes.
- Ne fuyons plus les choses ou personnes nous semblant inaccessibles. Nous sommes à la hauteur de faire toutes les expériences que nous souhaitons, nous sommes aptes à côtoyer qui nous voulons. Sélectionnons nous-mêmes ce que nous désirons voir entrer dans notre vie. Rien ni personne ne doit plus nous être imposés.
- Ne nous soucions pas de l’opinion des autres et du qu’en-dira-t-on. Nous sommes notre propre capitaine de notre navire. Nous en saisissons le gouvernail et le menons là où nous serons libres.
- Développons notre créativité dans la douceur et la tranquillité, à un rythme calme. Ne fuyons plus, ne freinons plus le développement de nos belles créations.
N.B. La « tourista » ou diarrhée du voyageur peut survenir quand nous sommes confrontés par exemple, à la misère. Notre cœur s’ouvre en grand et notre mental ainsi que notre corps physique s’en trouvent « dérangés ». C’est une réaction inconsciente a priori.
Références :
- Christiane Beerlandt : « La clef vers l’autolibération ». Encyclopédie de la psychosomatique.
- Jacques Martel : « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Éditions Quintessence.