Sclérose en Plaques
La Sclérose en Plaques.
= Pathologie démyélinisante.
= Processus ressemblant à un phénomène inflammatoire.
= Maladie auto-immune : nos globules blancs nous attaquent.
= Organes touchés : les gaines de myéline = enveloppes qui entourent les voies nerveuses et la moelle épinière.
= Le corps tout entier peut être atteint.
= La maladie peut survenir à différents moments de la vie sous forme de poussées.
= Notre corps est :
– piégé dans une cage.
– limité dans sa mobilité (les jambes sont en général touchées en premier).
Peut signifier que :
- Nous ressentons généralement de grandes souffrances, nous faisant voir la vie avec découragement.
- Ce découragement vient de nos fausses croyances:
– nous croyons que nous devons souffrir tous les jours.
– nous croyons que nous ne méritons pas de nous reposer.
– nous croyons que nos efforts sont insuffisants et que nous devons encore nous surpasser.
– nous croyons que nous ne sommes pas assez solides.
– nous ne croyons pas en nos possibilités.
– nous avons l’impression que notre personnalité est « défectueuse », insuffisante. - Ces fausses croyances peuvent voir leur origine dans la possibilité que nous soyons nés avec des pensées dénigrantes, autodémolissantes et amères à notre égard, nous empêchant de voir notre propre valeur.
- Ces fausses croyances à notre propos peuvent avoir amenés dans notre vie :
– des situations humiliantes
– ou une maladie physique autodestructrice
pour nous confronter à notre perception négative de nous-mêmes. - La maladie nous confrontera à notre « absence » à nous-mêmes, nous montrant que nous ne sommes pas maître au sein de notre propre corps. Plus nous sommes « absents », plus notre santé décline.
- Une profonde révolte nous anime, contaminant tout notre être et nous poussant à nous battre contre nous-mêmes, contre notre propre corps.
- Nous éprouvons de la colère:
– contre nous-mêmes.
– contre notre impuissance.
– contre notre propre rejet par nous-mêmes.
– contre le rejet par les autres. - Quand il y a inflammation, cela implique qu’une rage brûlante et très émotionnelle nous consume.
- Nous redoutons:
– l’échec.
– qu’on nous laisse tomber.
– de tomber, au propre comme au figuré.
– que cette chute engendre notre mort. - Différents types de chutes :
– chuter d’une échelle.
– tomber ou risque de tomber dans un précipice.
– perdre de l’altitude abruptement en avion.
– avoir quelque chose qui nous tombe sur la tête. - Toutes les situations provoquant de la peur, nous poussent à croire qu’un danger plane sur nos vies. Et cela peut déclencher la sclérose en plaques.
- Il arrive fréquemment que nous nous jugeons ou que nous jugeons les autres.
Cela entraînera :
– un grand sentiment de dépréciation de notre valeur.
– une dévalorisation et une diminution de notre personne. - Nous nous sentirons alors écrasés par la vie parce que la peur est ce qui nous contrôlera.
- Pour me défendre contre toutes ces peurs qui m’habitent, nous allons mettre en place des mécanismes de défense:
– nous voudrons tout contrôler.
– perfectionniste, nous nous obligerons à faire tout nous-mêmes. L’erreur nous est inacceptable et demander de l’aide nous est difficile.
– nous voudrons que tout se passe comme nous le désirons.
– nous nous emprisonnerons dans la critique, d’abord et surtout contre nous-mêmes. - Nous nous autopunissons, nous ôtant toutes joies, comme une mère privant son enfant de glace pendant une année entière.
- Nous pouvons nous imposer des régimes alimentaires très restrictifs, et ce, de manière absolument inutile.
- Nous luttons de toutes nos forces contre l’estime de nous.
- Nous nous repoussons et nous repoussons aussi toute personne capable de nous montrer nos qualités et nos forces.
- Nous nous empêchons de nous aimer nous-mêmes.
- Notre corps est épuisé et refuse de lutter plus fort. Nous devons alors comprendre :
– que nous pouvons aussi avoir besoin des autres.
– que nous devons apprendre à faire confiance aux autres. - Souhaitons-nous vraiment être libre ?
- Nous pouvons, inconsciemment, par la manifestation de la maladie, souhaiter nous venger de quelqu’un quand nous estimons qu’il ne nous a pas assez montré son amour.
- Nous pouvons avoir l’impression qu’on nous a blessé, qu’on ne nous connaissait pas.
- Pour ne pas admettre nos véritables sentiments, nous nous protégeons en nous emprisonnant dans cette cage qu’est la maladie.
- Plus nous nous réprimons émotionnellement, plus notre capacité à aller de l’avant dans nos émotions est bridée, induisant une confusion musculaire et mentale.
- Les réactions de notre corps sont des impulsions conscientes ou inconscientes.
- Plus nous nous démolirons intérieurement, plus notre corps physique sera malade et s’autodémolira.
- Plus nous nous sentirons sans cœur et sans valeur, moins nous sentirons la chaleur de l’amour couler dans nos veines.
- Plus nous nous durcirons face à nous-mêmes ou face à des événements du passé, plus certaines parties de notre corps se rigidifieront.
- Notre bon sens est dépendant de notre éducation traditionnelle et souvent limitée. A cause de cela, nous essayons de répondre aux normes dictées par nos parents ou de satisfaire les besoins des autres.
- Espérant que personne ne nous perce à jour, nous nous cachons derrière le masque :
– d’une personne dure, entêtée et résistante, dotée d’une puissante volonté.
– ou d’un clown gai et superficiel.
Alors qu’au fond de nous, l’angoisse et l’incertitude nous habite, nous privant de vivre dans la joie. - Nous pouvons avoir développé une attitude butée et têtue, assortie d’un faux ego, pour cacher notre douceur, nos angoisses et nos blessures. Tout cela car nous redoutons qu’on nous fasse souffrir (« On ne me vaincra plus ! »).
- Nous pouvons parler énormément. Cependant, peu de choses parlent vraiment de nous.
- Les autres ont beaucoup de plaisir avec nous, mais nous nous nions nous-mêmes.
- Nous regardons au travers le regard d’autrui, mais pas assez par nos propres yeux.
- Nous nous faisons passer derrière les autres.
- A force de nous oublier, nous développons des nerfs durs, des nerfs d’ACIER.
- Nous inhibons nos puissantes énergies, les étouffant dans l’œuf.
- Nos désirs sont grands, mais nous avons beaucoup de difficultés à garder les pieds sur terre. Or au lieu de planer, nous devons atterrir afin de réaliser nos objectifs pas à pas.
Objectifs :
- La solution est en nous.
- Notre corps implore notre lâcher prise en le libérant de ses chaînes.
- A présent, notre corps a cruellement besoin de notre estime. Il est fatigué d’être réprouvé.
- Acceptons de faire confiance à notre guide intérieur. Reconnaissons la présence de ce guide en chacun de nous, nous amenant à agir au mieux selon nos connaissances.
- Lâchons prise avec les autres :
– ne cherchons pas leur approbation.
– ne cherchons pas leur reconnaissance (même s’ils sont plus âgés). - Reconnaissons notre vrai valeur. Et alors, nous recevrons l’amour et l’estime des autres.
- Notre priorité doit être orientée vers nous-mêmes et vers notre existence.
- Permettons-nous de VIVRE.
- Arrêtons de croire que nous n’en faisons jamais assez.
- Arrêtons de nous priver des petites joies simples de la vie.
- Inversons la tendance et croyons en nous !
- Débarrassons nous de toute négativité, y compris celle venant de notre passé.
- Exprimons notre colère.
- Comprenons que la colère, le rejet de notre personne, notre « automystification » nous montre que nous nous repoussons nous-mêmes.
- Ne fuyons plus nos émotions, prenons-les à bras le corps et comprenons-les.
- Défendons-nous.
- Oublions les endoctrinements et les réprobations qu’on nous apprises et qui n’étaient que l’expression des frustrations de nos éducateurs, mais qui ne nous appartiennent pas.
- Osons nous confronter à notre propre réalité. Elle n’est pas celle de nos parents. Ne répétons pas ce qu’on nous a inculqué. Ouvrons nous à notre sagesse intérieure.
- Acceptons uniquement notre propre autorité sur nous-mêmes.
- Regardons attentivement les émotions que nous avons enterrées, les aspects sombres de nous-mêmes et la mort.
- Prenons soin de notre enfant intérieur. Ne le délaissons plus. Ne le privons plus ni de douceur, ni d’amour. Cet enfant a le droit d’exister.
- Voyons notre corps et notre être comme une merveille divine de la nature.
- Reconnaissons-nous comme un être bon et précieux.
- Acceptons la Vie même, avec gratitude.
- Soyons affectueux avec nous-mêmes.
- Déployons nos énergies. Arrêtons de les étouffer. Détendons-nous et épanouissons-nous en douceur.
- Abandonnons-nous à nous-même, en souplesse, plutôt que de rester raide, retranché derrière des barbelés.
- Développons notre flexibilité.
- Manifestons plus de compréhension.
- Dégelons-nous.
- Ressentons chacune de nos cellules.
- Construisons à partir de nos propres énergies « autoréparatrices ».
- Comportons-nous avec une tranquille assurance, indépendamment des autres.
- Autorisons-nous à être heureux.
- Laissons-nous libre.
- Trouvons-nous.
- Affirmons-nous.
- Sentons-nous en sécurité sur terre.
- Cessons de jouer un rôle et déployons-nous, telle un papillon sortant de sa chrysalide. La transformation est la clé de notre guérison.
Références :
- Christiane Beerlandt : « La clef vers l’autolibération ». Encyclopédie de la psychosomatique.
- Jacques Martel : « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Éditions Quintessence.